À celle qui doute… mais crée quand même

Il y a des jours où ta plume tremble. Où tu regardes tes propres mots avec distance, presque incrédule, et tu te demandes :
« Est-ce vraiment moi qui ai écrit ça ? Est-ce que j’ai le droit d’y croire ? »

La peur s’installe doucement.
Le syndrome de l’imposture se glisse comme une ombre discrète, qui chuchote à ton oreille :
« Tu n’es pas une vraie écrivaine… Tu fais semblant. »

Mais laisse-moi te dire ceci :
Le doute n’est pas l’ennemi de ton talent. Il est le signe que tu prends ta mission au sérieux.
Seuls les cœurs sincères doutent. Les autres prétendent.

Tu révèles une vérité que beaucoup n’osent pas dire :
la création est un geste d’humilité autant que de courage.

Tu ne te caches pas derrière les mots,
tu les habites.
Tu y déposes ton souffle, ta vision, tes blessures, ta beauté.

Alors relève la tête. Ta voix a sa place. Tes textes ont une âme. Et ton œuvre mérite d’être signée de ton nom.
Tu n’es pas une imposture. Tu es une évidence.

Et à ceux qui te regardent avec scepticisme,
à ceux qui pensent que tu ne « ressembles » pas à une écrivaine,
que tes mots ne valent rien parce qu’ils ne viennent pas d’une case académique ou d’un manuel validé…

Dis-leur ceci :
Tu n’écris pas pour correspondre à leur idée de ce qu’est une auteure.
Tu n’écris pas pour leur prouver que tu as le droit d’écrire.
Tu écris parce que tu n’as pas le luxe de te taire.

Tes mots ne cherchent pas l’approbation.
Ils cherchent la vérité.

Et si ton parcours leur semble étrange, imparfait, ou trop libre, c’est peut-être parce qu’il l’est — comme toute voix qui ne demande la permission à personne pour exister.
Ce n’est pas la reconnaissance qui fait l’écrivaine,

c’est le courage de continuer à écrire
quand personne ne regarde encore.

Alors qu’ils te croient ou non, qu’ils t’acceptent ou non :
Tu es là.
Plume en main.
Cœur ouvert.
Et tu avances.

 

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