Qui suis-je… vraiment ?

Une auteure ? Une autrice ? Une auteuse ? Une écrivaine ?
Ou peut-être tout cela à la fois… ou rien de tout ça ?

Lors de la signature de mon contrat de partenariat avec mon agent littéraire (qui est aussi mon partenaire de vie, ce qui complique délicieusement les clauses affectives), une discussion inattendue a surgi. Non pas sur les droits d’auteur — mais sur les mots eux-mêmes.
Comment doit-on me nommer ?

L’avocat proposait « autrice », en référence aux préférences de l’Académie française. Le Québec, lui, préfère « auteure».  D’autres militent pour « auteuse», en écho aux débats sur la féminisation inclusive.

Mais moi ?
Moi, je suis celle qui écrit avec ses yeux d’artiste, son cœur d’amoureuse, et son âme en pleine errance poétique. Je suis celle qui sème des mots et récolte des histoires.

Alors, que l’on m’appelle auteure, autrice ou écrivaine, cela m’importe peu.
Je suis une voix libre. Une plume sans étiquette. Un souffle porté par les silences et les élans du monde.

Et si j’ai choisi « Auteure», c’est aussi parce qu’il fallait bien trancher, au moins pour les cartes de visite et les produits dérivés ! Mais en vérité… je suis un mot en marche, un texte en devenir, une histoire sans fin.

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